Protégez-vous contre les toxines du quotidien, les dangers environnementaux et même l'exposition aux radiations avec ce régime à base d'antioxydants

Il n'y a pas de doute que l'iodure de potassium est indiqué lorsqu'une personne est exposée à de grandes quantités de radiations nucléaires. Cependant, bien que l'iodure de potassium empêche l'iode radioactif de s'accumuler dans la glande thyroïde, il ne vous protégera pas contre les effets nocifs des autres particules radioactives.

Nous sommes confrontés plus fréquemment est l'exposition quotidienne à diverses formes de radiations de faible niveau. Que ce soit les fours à micro-ondes, ou les scanners de sécurité des aéroports, nous sommes partout exposés à des sources de radiations. Et c'est pourquoi il est logique de prendre une approche proactive, une « armure intégrale », pour nous protéger contre les effets cumulatifs des expositions faibles à modérées aux radiations.

Recommandations rationnelles

En plus du régime sain de base que la plupart des gens devraient suivre : un supplément  multivitamines / multiminéraux à forte activité ; une boisson verte de qualité supérieure ; et une huile de poisson de qualité pharmaceutique ; je recommande certains aliments spécifiques et quelques suppléments pour aider à nous protéger contre les radiations ambiantes. Les aliments utiles comprennent :

  • De bonnes sources de fibres solubles dans l'eau, telles que les poires, le son d'avoine, les pommes et les légumineuses ;
  • L'ail, les oignons, les œufs, les protéines de lactosérum et les autres aliments riches en soufre ;
  • Les fruits riches en flavonoïdes, y compris les bleuets, les mûres, les cerises et les framboises ;
  • Les aliments à base de soja et les légumes de mer ;
  • Les légumes-racines, comme les carottes, les patates douces et les ignames qui regorgent de bêta-carotène ;
  • Les légumes crucifères, en particulier le brocoli, les choux de Bruxelles et le chou ; et
  • Les artichauts, les betteraves, les épinards, les pissenlits, les herbes et les épices comme le curcuma, la cannelle et la moutarde.

Suppléments antioxydants :

Que prendre comme suppléments ? Je recommande de prendre un extrait riche en flavonoïdes, comme le thé vert, les graines de raisin, le pycnogénol, ou le ginkgo biloba à une dose d'au moins 100 mg par jour, mais idéalement 300 mg. Les flavonoïdes semblent réduire l'apparition des facteurs clastogènes qui apparaissent dans le sang des personnes exposées aux radiations et qui peuvent persister pendant plus de 30 ans. Ces facteurs sont associés à une hausse du risque de cancers induits par les radiations. Les ouvriers de Tchernobyl qui ont reçu des extraits de ginkgo pendant 2 mois ont démontré une disparition des facteurs clastogènes de leur sang. Les ouvriers en question ont été suivis pendant un an et on a constaté que l'effet anticlastogène persistait pendant 7 mois dans la plupart des cas. Je crois que les autres extraits riches en flavonoïdes peuvent offrir le même type d'avantages et je recommanderais leur utilisation continue et ininterrompue pour toute personne exposée à des niveaux élevés de radiations.

En dernier lieu, je pense qu'il serait judicieux de tirer profit des effets adaptogènes et protecteurs offerts par des toniques à base de plantes comme le ginseng sibérien, l'ashwagandha (Withania somnifera), le ginseng Panax et l'orpin rose (Rhodiola rosea). Bien que chacun de ces adaptogènes soit utile à lui seul, je préfère les formules de combinaison. Voici les doses que je privilégie pour chacun de ces trois adaptogènes :

Je recommande généralement ces formules pour aider les personnes souffrant de stress chronique ou d'épuisement surrénal, mais c'est également un précieux tonique de tous les jours pour une vie meilleure. J'aime particulièrement la recherche sur le Sensoril, un extrait breveté de l'ashwagandha. Le Sensoril collabore avec les systèmes biologiques naturels du corps pour aider à rétablir l'équilibre et normaliser les fonctions de ce dernier. Entre autres choses, le Sensoril :

* Aide à contrer les effets négatifs du stress ; * Augmente la résistance à la fatigue ; * Améliore la qualité du sommeil et booste les niveaux d'énergie ; et * Aide à promouvoir la lucidité mentale et la concentration. Ce sont des effets qui s'avéreraient bénéfiques pour la plupart d'entre nous pendant les périodes stressantes.

Encore une fois, la vraie clé est d'être proactif en matière de protection de votre santé contre les radiations au lieu d'avaler de l'iodure de potassium au moment d'une alerte. Une approche plus globale et rationnelle offrira à votre santé des avantages qui dureront pendant vraiment longtemps. 

Les partisans du potassium

Il n'y a aucun doute que l'iodure de potassium (KI) doit être utilisé en cas d'exposition massive aux radiations. Lorsqu'il est utilisé pour contrer les effets de grandes quantités de radiations, la dose recommandée est généralement assez élevée (130 mg) et les bienfaits du KI ne durent que très peu de temps. Cependant, des doses aussi élevées en l'absence d'une exposition importante aux radiations peuvent être nocives. Trop d'iode (doses supérieures à 1000 mcg par jour) peut inhiber la sécrétion de l'hormone thyroïdienne, en particulier chez les individus souffrant d'hypothyroïdie. La hausse de l'apport en iode est également associée à des éruptions cutanées semblables à l'acné et à d'autres effets secondaires.

Donc, bien qu'il soit logique d'avoir de l'iodure de potassium à portée de main en cas de catastrophe nucléaire, en prendre des doses élevées régulièrement est susceptible de faire plus de mal que de bien. Si vous voulez prendre du KI à titre préventif, essayez une dose de 150 à 300 mcg par jour. L'apport à ces niveaux saturera probablement les réserves d'iode d'une manière beaucoup plus sûre.